mercredi 30 avril 2008

Exposition du mois d'Avril et Mai - LAURENT DUREL - PHOTOS DU HAVRE



PHOTOS DU HAVRE Vernissage à l'atelier regArt le vendredi 11 avril

POURQUOI JE PHOTOGRAPHIE LE HAVRE ?

« Peut-être que je suis un chat… J’aime me promener au hasard ou par instinct à travers les rues… Saint-Vincent, Saint-François, « Leure »… tout feu… tout lieu… Tout est prétexte pour rencontrer de nouvelles personnes… nouveaux endroits. Ce qui me permet de dépasser cette foutue timidité et d’engager la conversation… c’est la photographie ! Bien que l’on dise « LE » Havre… j’y pense comme « ELLE » ! J’aimerai dire « Touche pas à ma ville » parce que chaque démolition… transformation… même si elle est utile, indispensable en certains endroits, je ne m’y fais pas ! C’est pour moi une amputation… un petit morceau d’ « âme » qui disparaît ! Je parcours… j’erre… je flâne… découvrant toujours de nouvelles « choses »... Le Havre sans cesse avec un visage différent... Le Havre en colère avec ses averses et ses tempêtes...

Qui a le sourire avec ses arcs-en-ciel et le soleil entre les nuages... Son rire aux éclats avec ses fêtes... Mais j'aime aussi Le Havre pour ses violences... ses manifestations... ses sautes d'humeurs (ou d'humour) politiques... Je voudrais faire partager ma passion pour elle... par la photo (tout comme le font Laurent Bréard ou Anthony Coquin)... le texte (Jean Legoy ou Dominique Delahaye)… Le Havre, c'est un peu moi... « Solitaire - solidaire » Enfin, c'est Albert Camus qui le dit, je reprends seulement la formule. Le Havre, c'est la « petite musique » de Louis-Ferdinand Céline... Le pointillisme de Georges Seurat... Le corps d'une femme sculpté par Rodin ou Lana Loeber… J’aime marcher sur les digues... J’aime monter et descendre les escaliers... qui relient la basse ville de la haute. Et vice versa… J’aime parcourir les rues de Sanvic, du Rond-point, du quartier de l'Eure... Je ne vais pas vous dire que je connais Le Havre… personne ne connaît complètement la ville ! Elle change tout le temps ! De visage, d'humeur, de vêtements... Je regarde les vitrines, les affiches, les gens, les bâtiments, les... enfin, tout ! Je regarde tout ! Aussi les arrière-cours, les toits... je dis bien « tout »... et même le reste ! »

Laurent DUREL P.S. Je prépare un ouvrage sur Louis-Ferdinand CELINE et LE HAVRE… ses ascendants de 1845 à 1902… lui-même des années 1932 à 38